« Nous voilà prévenus : la justice est un cirque, un théâtre de masques et de marionnettes (…) Lorraine de Sagazan assume avec ce LEVIATHAN un théâtre d’interpellation, mais sans cesse elle tisse le réel et le rêve, qui se rejoignent dans le moment le plus fantastique du spectacle. Un cheval, un vrai cheval, à la robe gris pommelé surgit sur scène, magnifique, apparition synonyme de liberté, de puissance et, peut-être, de consolation (…) Entre grotesque et beauté, la metteuse en scène imprime des images d’une force renversante. »
Fabienne Darge, le Monde
« L’impressionnante réussite de Sagazan est de faire avec LEVIATHAN tout autre chose que du théâtre documentaire, tout autre chose qu’un âpre réalisme plus évident quand on parle de tribunaux.(…) LEVIATHAN est une œuvre à la beauté plastique saisissante et inquiétante. (…) Il est d’ailleurs étonnant de pouvoir dire à quel point les acteurs parviennent à être excellents »
Sonya Faure, Libération
« *Leviathan* est un acte fort, une vision de l’espace rare, un texte éblouissant, une dénonciation tragique. C’est un chef-d’œuvre, un vrai dont on sort changé.e.s pour longtemps, on le sait. Les images qu’elle a créées là vont marquer l’histoire du théâtre. Un choc ! »
Amelie Blaustein-Niddam, Cult.news
« Avec ces quatre cas de figure, Lorraine de Sagazan et Guillaume Pois pointent les tares du système pénal. Les perspectives d’une justice transformatrice restent évoquées en filigrane dans une plaidoirie de l’avocate de la défense à laquelle le jury reste sourd. Le spectacle file à toute allure et la charge est implacable. »
Callysta Croizer, Les Echos
« Avec la magie d’une plasticienne, Lorraine de Sagzan oblige à prendre une distance « brechtienne ». Elle masque délicatement magistrats, avocats, accusés à qui elle impose une diction volontairement théâtrale et chahutée, des postures chorégraphiées, des costumes étranges et fantasmatiques. Le seul à ne pas être masqué, et en costume ordinaire, est un ex-taulard (dix-ans d’emprisonnement) devenu ici remarquable acteur et qui commente une procédure qu’il a dû traverser ».
Fabienne Pascaud, Télérama
« Dans un cas, l’imprégnation du réel et du carnavalesque, du vrai et du faux, de l’amateur et du professionnel à Avignon m’a réduit en miettes. Dans « Léviathan », une burlesque terrifiante du système judiciaire français mise en scène par Lorraine de Sagazan, des acteurs portant des masques en plastique et se déplaçant comme des jouets à remonter jouent plusieurs procès « immédiats » rapides : des procédures légales offertes à ceux qui sont pris en flagrant délit. »
Helen Shaw, The New-Yorker
« À partir d’une immersion au cœur du système judiciaire, explorant la procédure de comparution immédiate, Lorraine de Sagazan et les siens créent un rituel théâtral étrange et saisissant, qui se décale du réel pour mieux l’ausculter et en révéler les dysfonctionnements. Une mise en jeu efficace et troublante de l’autorité judiciaire, plaidant pour une justice réparatrice. »
Agnès Santi, La Terrasse
« Qui est le monstre ? » , interroge Lorraine de Sagazan. Son Léviathan n’a pas fini de nous hanter.(…) Sur scène, le chronomètre se déclenche, et, lorsque le verdict tombe, un chiffre apparaît à l’écran dans un fracas sonore : le spectateur le reçoit comme une gifle tant la peine semble disproportionnée et inadéquate pour réparer leurs actes. Les comédiens donnent magistralement corps au petit peuple des précaires jugés en correctionnelle »
Marie-Eve Barbier, La Provence
« Des applaudissements frénétiques, et un public debout, bouleversé. On ne ressort pas indemne de LEVIATHAN , la dernière création de Lorraine de Sagazan(…) La fin de mois arrondie du policier trop zélé, la satisfaction du procureur de remettre à leur place ceux qui n’ont rien à faire là… Les scènes s’enchaînent, insoutenables. Des victimes, il sera peu question. Mais la prison, ventre métaphorique du Léviathan, sera bien pleine. »
Sonia Garcia Tahar, Vaucluse Mati
« Quelle claque. C’est le mot d’ordre à la sortie de Léviathan. Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix ont façonné un spectacle-monstre, d’une beauté plastique mystique et d’une langue à la justesse cinglante (…) »
Joshua Thomassin, premierepluie.com